jueves, 1 de diciembre de 2011

Cours de Conservation des Amphibiens de l’Altiplano – Titicaca – 2011

Cours de Conservation des Amphibiens de l’Altiplano – Titicaca – 2011





La formation est une composante clé pour engranger des changements ; c’est une manière de fournir l’information et les compétences, et de créer le désir de travailler pour une cause. Un des objectifs de l’Initiative pour les Amphibiens de Bolivie est de former les jeunes biologistes, les étudiants et vétérinaires, en investissant également les gardes de parques et les communautés locales. Pour cela, nous avons organisé le Cours de Conservation des Amphibiens de l’Altiplano, au lac Titicaca durant une semaine. 20 étudiants de différentes régions de Bolivies y participèrent, ainsi que quelques participants péruviens et brésiliens. 

Activités pratiques sur la conservation





Ce fut une grande expérience, rencontrer des gens jeunes avec tant d’idées et d’enthousiasme pour le travail avec les amphibiens. Ce fut également un moment rafraichissant, où nous avons tous partagé nos travaux et expériences, et avons appris plus à propos des amphibiens.
Cours sur la qualité de l’eau
Cours sur la qualité de l’eau




Les participants acquirent les outils nécessaires pour travailler en conservation, tels que l’éducation, la planification, la recherche de fonds, l’élevage en captivité d’amphibiens et les techniques de travail de terrain. Ces outils fournissent une vue générale sur la conservation et sur la manière dont ils pourront les utiliser dans leur vie et leur travail avec les amphibiens d’Amérique  Latine. 
Travail de terrain et biosécurité


Nous eûmes également l’appui de certains spécialistes des amphibiens de l’Altiplano en Bolivie. Ils apportèrent leur savoir et leur expérience, ce qui fut très important car les participants eurent un aperçu de cas réels concernant le travail avec les amphibiens. Nous apprîmes beaucoup de leurs expériences. Après l’organisation de ce cours, et grâce aux suggestions des participants, nous voulons améliorer notre travail ainsi que les prochains cours qui seront organisés. 

A la recherche de Telmatobius 
A la recherche de Telmatobius 



Pratique Post-mortem


Ce stage fut une excellente manière de réunir les gens travaillant sur les amphibiens dans plusieurs domaines différents. Dès à présent, ils pourront mettre en commun leurs travaux, réunir leurs efforts dans un travail d’équipe plus efficace. L’Initiative pour les Amphibiens de Bolivie les aidera également à partager l’information en mettant en place un réseau des jeunes biologistes et de leurs projets. L’Initiative pour les Amphibiens de Bolivie soutiendra leur travail (www.bolivianamphibianinitiative.org).
Apprentissage par le jeu 

Origami de grenouille

COURS DE GESTION ET CONSERVATION DES AMPHIBIENS EN CAPTIVITE, ARGENTINE 2011

Participants au cours de gestion et conservation des amphibiens en captivité


L’information et la formation sont l’unes des nécessités dans les pays d’Amérique Latine pour pouvoir travailler de manière efficace en conservation. C’est pour cette raison que Durrell Wildlife Conservation Trust (www.durrell.org) et Amphibian Ark (www.amphibianark.org), ALPZA, TEMAIKÉN et l’Université Nationale de Jujuy organisèrent le Cours de Gestion et Conservation des Amphibiens en Captivité, à Buenos Aires, Argentine. 
Pratique avec différentes options de lampes UV

Mesures de lumières UV à l’air libre 



En cette occasion, nous pûmes collaborer au cours en apportant notre expérience acquise par le travail que nous réalisons au sein de l’Initiative pour les Amphibiens de Bolivie ; nous y avons exposé les possibilités, limites, succès et échecs du travail réalisé avec les amphibiens. De la même manière, nous pûmes partager le savoir acquis durant les derniers mois chez Durrell.
Tests de qualité de l’eau

Tests de qualité de l’eau 

Ce cours à touché à plusieurs thèmes concernant la conservation des amphibiens en se focalisant surtout sur la gestion des espèces en captivité. Furent abordé, par exemple, le travail d’élevage des amphibiens, le contrôle des maladies, les aspects de biosécurité, la gestion des populations d’amphibiens, etc.
Pratique de marquage

Durant le cours, les plans de gestion ex-situ de cinq espèces d’amphibiens latino-américains ont été développés. Ce fut une bonne opportunité pour réunir les personnes travaillant avec les amphibiens, non seulement en conservation, mais également dans d’autres domaines qui, en travaillant ensembles, pourront collaborer à la conservation des espèces menacées. 

Exercice post-mortem

Après ce cours, plusieurs participants retournèrent dans leurs pays respectifs avec beaucoup de nouvelles idées et des plans pour organiser leurs projets de conservations d’amphibiens. Ils rentrèrent également avec de nombreux nouveaux contacts qu’ils pourront utiliser pour travailler en commun et tenter de sauver ces espèces menacées.
Création du terrarium 1 
Création du terrarium 2
Création du terrarium 3

FORMATION EN CONSERVATION à DURRELL 2011

Département d’herpétologie de Durrell Wildlife Conservation Trust


Grâce au travail que nous développons en Bolivie, le Centre International de Formation de Durrell Wildlife Conservation Trust (www.durrell.org) du Royaume-Uni collabore au développement de notre projet, en Bolivie, en nous formant. Cela est vrai, également, pour d’autres biologistes partout en Amérique du Sud, comme ceux que nous rencontrâmes au cours de conservation des amphibiens, au lac Titicaca en 2009, que nous avions organisé avec Durrell.
Je viens de revenir d’un séjour chez Durrell, où j’ai participé à un programme de formation de quatre mois, avec le département d’herpétologie et vétérinaire de Durrell Wildlife Conservation Trust, où j’acquis beaucoup de nouvelles expériences.
Travail avec les espèces locales, Agile frog

Cours au département de vétérinaire, avec des amphibiens

Pendant cette période, j’acquis les expériences nécessaires pour maximiser notre impact dans la conservation des amphibiens de Bolivie. J’eu la chance d’apprendre une combinaison de pratiques directes en élevage d’amphibiens et je suivis une formation complémentaire dans les domaines nécessaires pour le développement et la mise en place de projets de conservation d’amphibiens. Ces quatre mois permirent d’améliorer mes connaissances à propos de l’élevage en captivité, SIG, Education, travail de laboratoire et vétérinaire pour amphibiens et stratégies de développement de projets de conservation.
Ces expériences peuvent être appliquées dans le travail que nous menons en Bolivie, en se focalisant particulièrement sur les actions à réaliser pour conserver les espèces du genre Telmatobius (comme la grenouille géante du lac Titicaca).


Cours au département de vétérinaire, avec des amphibiens

Ce stage fut également une occasion pour en savoir plus sur le travail d’autres conservationnistes. Nous avons obtenu beaucoup de contacts et la chance de travailler avec des personnes passionnées pour la conservation.
Travail avec les espèces menacées, Leptodactylus fallax

A présent, avec ces nouvelles techniques et l’énergie renouvelée, je retourne en Bolivie pour continuer notre travail. Je pense que cette expérience nous permettra de mieux travailler à la conservation des amphibiens de Bolivie.
Apprentissage de techniques de marquage

LE CHAMPIGNON CHYTRIDE EST-IL DÉJÀ ARRIVÉ ICI ?


Dans une localité d’Oruro où nous nous sommes arrêtés, nous avons parlé avec les locaux de notre travail et des grenouilles. Et là, ils nous ont tous dit que nous n’allions pas trouver de grenouilles, car il n’y en a plus dans la région. Cela a aiguisé notre curiosité, et nous avons engagé une conversation sur le sujet. 

 Notre campement dans la localité d’Oruro


L’un des hommes nous a demandé si nous étions au courant à propos de la guerre des grenouilles ? Il a eu l’air étonné que nous ne sachions rien à ce sujet alors que nous travaillons avec ces animaux. Mais il a accepté de nous expliquer cette fameuse « guerre des grenouilles ».
Quelques années plus tôt (en même temps que la guerre en Irak, nous dit-il), les grenouilles sont parties à la guerre (en Irak !!!!!!!!) pour se battre. Durant cette période, les villageois ont observé de nombreuses grenouilles mortes partout… les grenouilles mourraient à la guerre, nous ont-ils dit ! Après cette hécatombe, ils n’ont plus observé de grenouilles nulle part. Cependant, récemment, ils ont commencé à en voir de nouveau quelques-unes. Ce sont celles qui reviennent victorieuses d’Irak, selon notre conteur. 


Cette histoire constitue une information intéressante, car elle peut être liée à l’arrivée dans la région du champignon Chytride quelques années auparavant. En effet, cela pourrait expliquer la mort subite de toutes les grenouilles du coin. Il serait donc intéressant de voir si effectivement ce champignon a été présent à cet endroit, car ce n’est pas la première fois que nous entendons ce genre d’histoire à propos de la disparition massive de grenouilles dans différentes régions.
Cela pourrait nous fournir d’importantes informations sur cette maladie cutanée et ces effets sur les populations d’amphibiens de Bolivie.
Notre équipe dans la montagne à la recherche de grenouilles (Eléonore, Marina, Sarah et Arturo

jueves, 24 de marzo de 2011

Travailler ensembles pour la conservation

Le travail en équipe permet d’améliorer les résultats, c’est pourquoi cette année deux étudiantes sont venues travailler avec nous. 
Premièrement, Marina est une étudiante bulgare qui réalise son Master en Biologie aux Pays-Bas. Elle est venue faire son mémoire sur Telmatobius culeus au lac Titicaca en utilisant les mêmes méthodes que nous et en les améliorant. Son travail fournira des données très intéressantes sur la taille des populations, la préférence d’habitat et quelques données supplémentaires qui seront très utiles pour la conservation de cette espèce. 

Marina en train de travailler au lac avec nous


Deuxièmement, Eléonore est une étudiante belge, qui vient aider le projet pendant 4 mois pour. Elle travaillera dans toutes les localités, également dans la partie de l’élevage au Musée et pour l’aspect éducatif, en plus de nous aider à améliorer le travail que nous développons. Cela fait partie d’un programme de stages que nous sommes en train de développer avec quelques institutions, de manière à ce que chaque partie bénéficie du travail réalisé ensemble.
Sarah (gauche) et Eléonore (droite) avant de plonger dans le lac


Enfin, Sarah, une biologiste américaine, se trouve en Bolivie pour un certain temps et est volontaire pour travailler avec nous et voyager dans le cadre du projet. Elle nous aide donc durant le travail de terrain au lac Titicaca et dans quelques autres localités.
Une nouveauté dans le projet est qu’à présent notre équipe donne des cours d’anglais aux villageois de Sicuani. Cela vient d’une demande de leur part, car ils voudraient travailler dans l’écotourisme et ils se sont rendu compte que pour cela ils auraient besoin de se débrouiller en anglais. Cela représente une bonne opportunité pour commencer à introduire des idées de conservation et pour travailler à la restauration de l’habitat de cette espèce en danger critique d’extinction. 


Les enfants de Sicuani en train d’apprendre l’anglais


Nous sommes très contents de l’évolution que prend le projet grâce au travail réalisé en collaboration avec des personnes venant de l’extérieur, dans le but de contribuer à la protection de nos espèces menacées et aussi d’en apprendre plus sur le travail de conservation en Bolivie. 

Jus de grenouille


Les amphibiens sont menacés pour diverses raisons. L’une d’elle est la chasse, principalement pour le commerce. Et nous en avons été témoins dans un petit village péruvien, proche de la frontière. Là, nous avons pu voir comment se prépare un authentique jus de grenouille, comprenant divers ingrédients comme de la soupe de grenouille, du sucre brun, des œufs de poule, du miel, de la levure de bière et une grenouille crue, en plus d’autres ingrédients. Le tout étant mixé et, ensuite, offert aux clients : les locaux.



Certaines personnes achetant ce jus nous ont avoué en boire chaque semaine, un ou deux verres, contre des problèmes aux yeux ou au cerveau et ils reviennent à chaque fois qu’ils ont un quelconque souci de santé à la recherche d’un remède miracle. Dans les haut-parleurs, on peut entendre les vendeurs offrir leur « remède » contre pratiquement n’importe quoi, même certaines maladies inconnues ! Cependant, ce jus peut être une source d’infection, comme il a été montré par des études sur la salmonelle, entre autres.



Un des problèmes de cette situation est la capture d’un grand nombre de grenouilles pour ce commerce. Or, Telmatobius culeus est une espèce en danger critique d’extinction. Un marchant nous a confié que, dans certains cas, il peut pêcher entre 500 et 1000 grenouilles en 2 semaines. Sachant qu’il existe plusieurs commerçants de ce genre, on peut plus ou moins calculer combien de grenouilles sont capturées chaque mois ou chaque année !



Les grenouilles géantes du lac Titicaca


Une des espèces avec lesquelles nous travaillons est la grenouille aquatique du lac Titicaca. Nous nous sommes rendus au lac, avec notre équipe : Ugo, un jeune garçon qui ambitionne d’étudier la biologie et veut apprendre le travail de terrain qu’un biologiste peut réaliser, Ineke et Rodrigo, en plus de nos amis de la communauté de Sicuani Nelson et son père, Hilario. 

Rodrigo et Ugo à la recherche de grenouilles avec l’aide de Gustavo et ses amis

Nous avons réalisé des transects, en plongeant avec un tuba, dans la zone que nous étudions depuis quelques temps et nous avons trouvé quelques individus morts que nous avons collectés, de même que quelques individus de petite et moyenne taille, vivants.

Dans les prochains jours, nous aurons une réunion avec les nouvelles autorités de la communauté pour leur exposer notre travail et quelques idées pour le futur. Ils m’ont également invité à leur réunion de communauté. Cette opportunité nous permettra de mieux travailler en collaboration avec eux.

La réunion avec les autorités locales

Avec le bateau-moteur de Don Hilario, nous avons également été observer une nouvelle zone. Dans un premier temps, nous n’avons pas trouvé beaucoup de grenouilles. Ensuite, plusieurs sont apparues, et elles étaient toutes très grandes. Plus tard, nous avons même observé un accouplement. Ce fut une bonne opportunité pour plonger et nous en avons profité pour prendre de belles photos et quelques films de ce couple. Quelques minutes plus tard, nous avons repéré une énorme grenouille à une profondeur de 5m. De nouveau, ce fut une bonne occasion pour plonger et, en plus, il s’agit de la plus grosse grenouille que nous ayons trouvée depuis 3 ans de recherches.

Un couple de grenouille en plein accouplement

Pendant la réunion avec les autorités locales, après une brève présentation, ils nous ont annoncé être intéressés par notre travail et vouloir trouver des moyens de protéger les espèces natives du lac par exemple via l’écotourisme ou d’autres activités n’ayant pas d’effet négatif sur les espèces et leur habitat.


Localisation des points où ont été trouvées les grenouilles
Nous avons également vu le documentaire du Commandant Cousteau datant de 1973 qui traite de ses recherches dans le lac Titicaca et, notamment, des grenouilles. Ses résultats sont intéressants ainsi que son estimation de la taille de la population. Les gens de la communauté ont réagi de manière très enthousiaste devant le film car ils reconnaissaient les différentes zones, et même certaines personnes.
En conclusion de ce voyage au lac Titicaca, nous nous sommes rendu compte qu’il y a encore des zones où de grandes grenouilles sont présentes, ainsi que de bonnes conditions d’habitat. Nous espérons pouvoir travailler à la conservation de ses populations avec les communautés locales.

A la recherche de Telmatobius à Chuquisaca II

Dans notre recherche de nouvelles populations de Telmatobius, nous sommes allés dans la région de Cajamarca, à quelques kilomètres au Nord-Ouest de Sucre. Là, nous avons travaillé dans quelques ruisseaux qui paraissaient intéressant pour Telmatobius.
Le premier jour, durant quelques heures de parcours, nous n’avons d’abord trouvé que Hypsiboas alboniger … et puis, enfin, voilà deux individus de Telmatobius ! Premièrement une femelle et, quelques minutes plus tard, un mâle, probablement de la même espèce. 


A présent, nous devons travailler avec ces individus qui constituent, peut-être, les fondateurs d’une nouvelle population pour notre projet d’élevage. Nous avons mesuré certains paramètres de l’eau dans cette zone et noté certaines informations sur l’habitat, ce qui nous permettra de revenir étudier cette région dans le futur. Nous y avons également prélevé quelques échantillons de Chytrid. Cela afin d’avoir une idée de l’état des populations d’amphibiens et d’où la mycos chytrid est présente ou absente.


A la recherche de Telmatobius à Chuquisaca I




Un des objectifs de notre projet est de trouver des populations de Telmatobius et de suivre l’évolution des différentes espèces. C’est pourquoi nous nous sommes rendus à Chuquisaca, dans deux zones. La première, Icla, se située au Sud-Est de Sucre, la Capitale. Nous avons passé quelques jours dans cette zone à la recherche de Telmatobius. Les premiers jours, nous n’avons trouvé que des espèces communes et une espèce menacée (Hypsiboas alboniger). Le dernier jour, nous avons trouvé une grosse femelle de Telmatobius de l’espèce Telmatobius simonsi, caractérisée par la couleur jaune vif des cuisses. Il s’agit d’une espèce que nous cherchions depuis plusieurs années, nous l’avons enfin retrouvée ! Malheureusement, seul un individu a pu être observé durant toute notre période de recensement. 


Dans cette zone, nous avons rencontré un enfant ayant l’habitude de voir des grenouilles correspondant à la description de Telmatobius dans le ruisseau. Il nous a aidés à en chercher mais, malheureusement, nous n’en avons pas trouvé ce jour-là. Cependant, c’était intéressant d’avoir ce témoignage sur les grenouilles de la zone. 



Il y a donc encore un espoir de trouver plus d’individus dans le futur, en revenant dans cette zone. Sur notre retour vers Sucre, des enfants étaient en train de chasser quelque chose dans l’eau. En s’arrêtant à leur hauteur, nous avons pu voir qu’ils chassaient bien des grenouilles en leur lançant des pierres. Il y avait plusieurs grenouilles mortes, plus ou moins déchiquetées. Ils nous ont expliqué qu’ils tuent les grenouilles pour s’amuser… Ni une, ni deux, nous avons sorti notre équipement et leur avons demandé s’ils voulaient nous aider à étudier les grenouilles. Avec nous, ils ont mesuré la qualité de l’eau, pris des échantillons de peau, ainsi que les coordonnées géographiques. Après cela, ils ont eu droit à un petit cours sur les amphibiens, leur diversité, quelles sont leurs utilités et pourquoi sont-ils important pour leur région. Tout en parlant avec eux, ils ont commencé à regarder les grenouilles autrement. Nous leur avons également expliqué que nous travaillons dans toute la Bolivie avec les grenouilles et ils paraissaient intéressés par toutes ces nouvelles informations sur les amphibiens qui n’étaient, avant notre passage, qu’une petite chose qu’ils aimaient chasser « juste pour rire ». Il est difficile de savoir, bien sûr, quel est l’impact réel que nous avons eu sur ces enfants… mais lorsque nous les avons quittés, ils étaient encore en train de discuter sur le sujet et non plus en train de chasser !